Site de l’union régionale des associations généalogiques Rhône-Alpes, affiliée à la Fédération Française de Généalogie

Centre d'Études Généalogiques Rhône-Alpes

Généalogie & Histoire


Flèche vers la gauche

Sommaire n° 176 - 3e trimestre 2018

Flèche vers la droite
II  - 

Découverte du canal du Forez

L’auteur nous brosse un rapide aperçu de l’histoire et des fonctionnalités du canal, qui s’étend du barrage de Grangent à la Bâtie d’Urfé.

Deux personnages ont permis cette réalisation, commencée en 1863 et achevée en 1914 : Jean-Gilbert-Victor Fialin, duc de Persigny, le politique, et Auguste Graeff, l’ingénieur.

L’usage du canal est essentiellement aujourd’hui une réserve d’eau permettant de satisfaire les besoins agricoles d’arrosage et les besoins en eau potable des communes s’étendant le long de son parcours. Aussi ce canal est-il toujours entretenu avec attention.

3 pages et 8 illustrations - résumé : Michel Henry

Patrick Marteau
2  - 

Au coeur de « la Fabrique » (II)

La première partie publiée dans G&H n° 175 nous a plongé dans le monde des canuts par le biais de l'activité de Jean Jacquet, d'origine rurale. Nous le retrouvons ici chef d'atelier, subissant la crise de la soierie vers 1850, aidé par son fils Paul Marie, également tisseur, et marié en 1856 avec Marie Verdier dont il a un fils Jean, né en 1858. Poursuivant avec difficulté le travail artisanal de son père, Paul Marie Jacquet est un travailleur résigné soumis aux contraintes économiques pesant sur la soie naturelle.

L'auteur décrit avec minutie la démarche des négociants lyonnais délocalisant les usines dans la campagne du Nord-Isère pour profiter d'une main d'œuvre abondante et docile.

Nous suivons alors les choix professionnels de Claude Pierre Perrin, natif de La Tour-du-Pin et d'origine modeste. Après trois ans d'apprentissage du métier de tisseur, il reste peu de temps ouvrier à Lyon et il choisit de travailler dans une usine de tissage en milieu rural avec un emploi de contremaître puis de représentant. Fixé à La Bâtie-Montgascon, Claude Pierre épouse en 1854 Marine Gratel-Dupré, fille du maire du village, sa lointaine cuisine descendante de notables fonciers. Suite à la faillite de son patron, Claude Pierre revient à Lyon où sa fille Mathilde Perrin épouse en 1883 Jean Jacquet, né en 1858, alors employé d'une maison de tissage. Dans l'espoir d'accéder à un meilleur statut, Jean Jacquet devient tisseur à façon, fabricant de mousseline à Tarare, puis en 1901, il loue une usine de tissage à Cour-la-Ville où il connaît la faillite au bout de 14 mois, victime de facteurs économiques et personnels. Jean Jacquet, façonnier vaincu, se retrouve aussi pauvre que l'avait été son grand-père Jean et il meurt prématurément à 49 ans en 1908.

Les quatre couples principaux de ces deux articles illustrent la physionomie d'une époque, de ses tensions et de ses changements.

9 pages, 8 illustrations et une généalogie - résumé : Denis Serve

Jean Benoist
11  - 

Les colporteurs fleuristes de l’Oisans

Au XIXe siècle apparaît, en Oisans, à Venosc et dans quelques hameaux voisins, une catégorie particulière de colporteurs. Ils ne portent pas sur leur dos, dans des balles, les produits qu’ils souhaitent vendre dans les régions voisines. Non. Ils sont de véritables « voyageurs-négociants » de fleurs ou d’autres plants, produits dans diverses régions de France et commercialisés, sur catalogue, en territoire français et à l’étranger.

1 page, 3 illustrations - résumé : Patrick Armand

Patrick Armand
13  - 

QUESTIONS

questions 175

En cliquant sur l'image ci-contre vous accèderez aux questions parues dans le n° 176 de Généalogie & Histoire. Merci de nous communiquer vos éventuelles réponses. Pour répondre à une question, il n'est pas nécessaire d'être abonné à la revue, il suffit de cliquer sur contact ou de nous écrire sur papier libre (les abonnés utiliserons de préférence la feuille de correspondance ou le courriel).

130 questions

19  - 

Louis Juillet Buherne, bagnard en Nouvelle-Calédonie

Louis-Juillet Buherne est né en 1848 à Marcillac-Lanville (Charente).

Dès l’âge de 18 ans il commet des vols, puis se marie avec Anne Chambard. Il mène une vie normale de « tamisier » jusqu’en 1878 où il perd ses deux filles et recommence à voler. Anne retourne chez ses parents pendant que son époux cumule les peines d’emprisonnement jusqu’en 1885. Deux filles et un garçon reconnu par Louis Juillet naîtront pendant cette période. Le 27 mai 1887 Louis-Juillet est arrêté pour vol qualifié et sera condamné comme récidiviste à six ans de travaux forcés et à la relégation en Nouvelle-Calédonie. Son épouse vit alors comme servante (concubine aussi) chez un propriétaire nommé Gestraud.

Le 6 décembre 1887, il est embarqué sur le thonier « le Magellan », direction le bagne de « La Foa » à 100 kilomètres de Nouméa. Il exercera les tâches de bouvier sous le numéro de bagnard 3647.

Louis-Juillet sera un bagnard animé d’un esprit d’évasions. Entre mars 1889 et avril 1894, par trois fois évadé, il sera repris et écopera à chaque fois d’une prolongation de peine.

En France son épouse donnera naissance à des enfants qui porteront le nom de Buherne sans qu’il en soit le père.

Louis-Juillet connu 19 ans de vie de travaux forcés, durs et pénibles. Le 31 janvier 1906, il est accepté à la relégation individuelle et travaillera libre comme journalier chez des propriétaires terriens.

Il décédera le 14 décembre 1923 à l’hôpital militaire de Nouméa.

Une partie de sa descendance par une de ses filles, non mariée, vit aujourd’hui dans le Dauphiné.

7 pages et 6 illustrations - résumé : Yvan Le Groumellec

Yvan Le Groumellec
26  - 

Paléographie : Parcellaire de Bellegarde (1641)

Le livre perequaire (parcellaire) de la communauté de Bellegarde (canton de Beaurepaire) à été commencé le 11 août 1641, suivant l’arrêt du 28 juin 1636. Il a été révisé par la suite en 1649-1650 puis en 1656. Il y est dit que les ecclesiastiques, nobles et exemptz sont compris pesle et mesle avec les taillables.

2 pages et la photo du document - résumé : Fernand Daval

Michèle Bruyat
28  - 

Pierre de Gratet, dernier seigneur de Granieu

Ce texte est le fruit de recherches méticuleuses sur la famille Gratet, et particulièrement des différents Pierre de Gratet et des différentes Laurence de Gratet, filles légitimes ou bâtardes. Seules des recherches dans les nombreux documents d’archives conservés à Grenoble permettent de réparer les erreurs commises par des généalogistes de renom, dont Louis-Pierre d’Hozier dans son Armorial général de la France de 1868.

Mais pendant combien de temps encore les erreurs ne seront pas corrigées sur des sites comme Geneanet où trop d’internautes se contentent de recopier les données et malheureusement propagent de manière incontrôlée les erreurs.

4 pages et 5 illustrations - résumé : Patrick Martin

André Devaux
32  - 

Savoyards des Hurtières en Nouvelle-Calédonie

Terrible conséquence d’un geste criminel commis en 1879, un Savoyard de Saint-Alban des Hurtières se retrouve prisonnier au bagne de Boural en Nouvelle-Calédonie proclamée colonie française en 1853. Jamais il ne reverra sa Savoie natale mais une de ses filles y fera souche.

1 page et demie et 2 photos - résumé : Patrick Martin

M.C. Motin et Y. Andreys
34  - 

Vu sur le Net

Sujets abordés lors de cette flânerie généalogique sur le Web :

2 pages  - résumé : Fernand Daval

Pierre Boiton
36  - 

Onomastique et vocabulaire : Le prénom Christophe

Les deux pages Onomastique et Vocabulaire de ce numéro déclinent l’histoire des Christophe, sous différentes formes : étymologie, formes linguistiques, hagiographie, iconographie, dérivés, formes topographiques, fréquence de diffusion, dictons… Tout, tout, vous saurez tout sur les Christophe

2 pages et 5 illustrations - résumé : Monique Bonvallet

François Lefebvre
38  - 

Les guillotinés lyonnais de la Révolution française

Exemple de recherches par l’association Lyon 93 de descendants des guillotinés de la Révolution française exécutés à Lyon. Association qui compte à ce jour près de 400 adhérents et plus de 450 victimes répertoriées. L’exemple dont il est question dans cet article est celui d’Abel Antoine Clapperon de Milieu, né à Anjou (Isère).

2 pages, 4 illustrations et une généalogie - résumé : Monique Bonvallet

Lyon 93
40  - 

Panorama d’erreurs insolites dans des actes de mariage

L'auteur attire l'attention sur deux types d'erreurs insolites relatives à l'identité de l'un des époux susceptibles d'exister dans des actes de mariage célébrés de 1793 à 1880 environ. L'erreur la plus fréquente est celle où l'un des deux époux est affublé des prénoms et date de naissance d'un membre de sa fratrie, cas illustré avec deux exemples. L'autre type d'erreur plus exotique est associé à l'usurpation de l'identité d'une personne étrangère à la famille d'un des conjoints.

En conclusion, l'acte de mariage, pièce centrale de toute généalogie, peut éventuellement contenir des données erronées, plus particulièrement dans le premier tiers du XIXesiècle.

2 pages et 2 illustrations - résumé : Denis Serve

Denis Serve
42  - 

Prochains évènements en Rhône-Alpes

Liste des sujets traités :

  • Exposition à Vénosc sur les colporteurs de fleuristes de l'Oisans.

  • 15 septembre 2018, Journée du patrimoine : pose de la première pierre des futures Archives départementales.

  • Archives départementales du Rhône : ateliers de recherches 2018-2019.

1 page et 3 illustrations

Michèle Bruyat
43  -  RÉPONSES
48  - 

Les enfants trouvés au XVIIIe siècle

Cet article nous rappelle les rôles respectifs de l'Hôtel-Dieu et de l'hospice de la Charité de Lyon pour l'accueil des enfants abandonnés dans cette ville. Au XVIIIe siècle, l'abandon des enfants (légitimes et illégitimes) est un phénomène de grande ampleur à Lyon mais il s'observe également dans les campagnes autour du Pilat, fait attesté par les registres paroissiaux. Le suivi des enfants abandonnés est consigné dans des registres bien conservés qui permettent de retracer la vie d'un enfant depuis son dépôt jusqu'à sa majorité. L'auteur évoque les procédures de suivi du placement des très jeunes enfants chez des parents nourriciers dans la campagne, puis de leur apprentissage dans des fermes ou chez des artisans avec un contrat établi par l'Hôtel-Dieu. L'article s'achève avec une note d'optimisme en évoquant le mariage de certains enfants trouvés ayant survécu à une enfance difficile et prêts à fonder une famille.

3 pages et 5 illustrations - résumé : Denis Serve

Denise Rivory
51  - 

Du danger de sonner les cloches

Faut-il ou ne faut-il pas sonner les cloches pendant un orage ? Telle est la question que l’on commence à se poser au XVIIIe siècle suite à de nombreux décès de sonneurs de cloches. L’invention du paratonnerre conciliera croyances et sciences.

1 page et 1 illustration - résumé : Patrick Martin

Patrick Martin
52  - 

Nouvelles des associations

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62  - 

Bibliographie

Liste des livres décrits :

  • Les femmes, actrices majeures de nos généalogies - Thierry Sabot

  • Archives judiciaires et généalogie - Jean-Claude Farcy

  • Les ouvrières de la soie Andrée Gautier

  • L’autre front 1915-1918 - Louis Baima et Jean-Yves Sardella

  • Raconte-moi … les Deux-Alpes - Jack Fournier

  • La verrerie de Saint-Just-sur-Loire de 1826 à 1865 - Les Amis du Vieux Saint-Just-Saint-Rambert

2 pages et 6 vignettes de couverture - résumé : Fernand Daval

Denis Bellon
64  - 

Revue de presse

Liste des revues décrites :

  • Mémoire n° 54 - Les Amis de l’Histoire du Pays Vizillois

  • Généalogie Magazine n° 365-366

  • Association des Amis de Montmélian et de ses environs

  • La revue française de généalogie n° 236

1 page et 4 vignettes de couverture - résumé : Fernand Daval

Denis Bellon
III-IV  - 

Découverte du canal du Forez

L’auteur nous brosse un rapide aperçu de l’histoire et des fonctionnalités du canal, qui s’étend du barrage de Grangent à la Bâtie d’Urfé.

Deux personnages ont permis cette réalisation, commencée en 1863 et achevée en 1914 : Jean-Gilbert-Victor Fialin, duc de Persigny, le politique, et Auguste Graeff, l’ingénieur.

L’usage du canal est essentiellement aujourd’hui une réserve d’eau permettant de satisfaire les besoins agricoles d’arrosage et les besoins en eau potable des communes s’étendant le long de son parcours. Aussi ce canal est-il toujours entretenu avec attention.

3 pages et 8 illustrations - résumé : Michel Henry

Patrick Marteau

...et quelques brèves.

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