Site de l’union régionale des associations généalogiques Rhône-Alpes, affiliée à la Fédération Française de Généalogie

Centre d'Études Généalogiques Rhône-Alpes

Généalogie & Histoire


Flèche vers la gauche

Sommaire N° 198 - 1e trimestre 2024

Flèche vers la droite
IL  - 

Les sanatoriums des Petites-Roches

Page II Les sanatoriums des Petites Roches et le funiculaire, 2 illustrations

Histoire de la construction des trois sanatoriums et du funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet

Page 60 Suite, 3 illustrations

Page III Suite, 3 illustrations

Restructuration des trois sanatoriums et délocalisation dans la région greenobloise

P IV Suite, 4 illustrations

Abandon, démolition, renaturation

10 illustrations

Marie-France Chevallier
16  - 

Le mariage... et ses suites

Cet article nous rappelle l’importance des contrats de mariage mais également de certains actes notariés concernant les couples afin de connaître leur ascendance et les contextes familiaux. Nous découvrons une sélection d’actes formulés de manière étonnante ou sur des sujets inattendus aussi bien avant, pendant ou après la Révolution de 1789.

En premier lieu, sous l’Ancien Régime, les contrats de mariage étaient toujours placés sous l’égide de la religion par le biais de formulations différant peu selon les régions et les familles.

Trois exemples de contrats de mariage rédigés à l’époque de la Révolution se distinguent par des considérations citoyennes et politiques ayant parfois différé la rédaction des contrats.

Le divorce n’existant pas avant la Révolution, un retour des époux chez le notaire s’avère nécessaire pour enregistrer divers types de contestations. Ces actes sont alors nommés Séparations de corps et biens voire plus rarement convention d’humeur comme l’attestent trois exemples datant de 1650 à 1694. Le dernier cas rapporté est celui d’un déni de paternité où l’époux affirme que son mariage n’a jamais été consommé.

4 p., 11 illustrations

Michèle Bruyat
2  - 

François Picquet et Jérôme de Lalande

L’auteur du texte retrace l’histoire de deux compatriotes bressans du XVIIIesiècle, liés par une amitié fidèle, laquelle est issue d’une rencontre imprévue entre un prêtre, François Picquet et l’illustre astronome Jérôme de Lalande qui plus tard rendra un témoignage inestimable à son ami.

 

Picquet est volontaire pour partir au Canada en juillet 1734, le missionnaire fréquente les amérindiens qui l’apprécient. En 1739 , il quitte Montréal pour un nouvelle mission au lac des Deux-Montagnes. En prenant beaucoup de précautions, il fit renoncer aux errants leur existence vagabonde. Ainsi, il se forma des villages de huttes indiennes sur les rives du lac.

En 1744, le missionnaire obtient la neutralité des Iroquois dans le conflit de la guerre intercoloniale et il apaise les tensions des Indiens. L’abbé fonde ensuite la mission La Présentation en faisant face aux critiques. À l’été 1753, il embarque sur un vaisseau du roi pour un séjour en France et il retrouve les siens en Bresse. Il rejette l’insistance de sa mère qui ne veut pas qu’il reparte… Peu après son retour en Amérique, la sanglante guerre de 7 ans entre Paris et Londres s’intensifie. La capitulation du Fort-Henry suivi de la reddition de la garnison anglaise et les massacres laissent un goût amer à Picquet. Après d’autres saccages et les pertes de positions, le Canada français n’est plus.

 

En 1760, après un terrible été passé à Montréal, Picquet quitte la ville escorté par des Peaux-Rouges. Après un séjour à la Nouvelle-Orléans, le missionnaire rentre en France en 1763. Il quitte Paris en 1772 pour sa Bresse natale où il est accueilli avec empressement ; De Lalande que l’on a pu définir comme un athée chrétien, prend des notes au fil des conversations de son ami. En 1899 un monument canadien fut érigé à la mémoire de Picquet sur le lieu du fort de la Présentation.

10 pages, 16 illustrations.

François Casati-Brochier
13  -  QUESTIONS
20  - 

Guillermoz de la Forest

L’auteur évoque son étude et ses recherches relatives aux origines des Guillermoz de la Forest, une ancienne famille établie dans la région des Avenières en Nord-isère.

Il s’oriente dans la proche région savoyarde ou des Forest furent présents à Saint-Jean-de-Cheveulu, ceux de la branche de la Forest Divonne, encore subsistante de nos jours.

Après multiples consultations des registres de la noblesse de France, l’auteur retient que les de la Forest constituent une ancienne famille noble alliée aux Virieu par le mariage d’un Pierre de la Forest…

Puis, il apparaît un noble Guilheaume de la Forest qui pourrait être à l’origine du nom Guillermoz, mais est-il le fils de Berlion de la Forest ? La suite de la descendance est trouvée avec les actes de la famille de Gratet. Il y a un Anthoine Guillermoz dit seigneur du Mollard de la paroisse de Veyrins, marié à Laurence de Gratet en 1625. Cette famille tombe en quenouille avec leur fille Anne, mariée Musy.

La réponse à la question de l’origine de cette famille va venir du site des de la Forest Divonne où un contact confirme que le Peronnet (ou Pierre) est issu de leur famille avec des justifications à l’appui.

Ainsi, l’auteur fait une esquisse de la généalogie descendante de la branche que l’on pourrait appeler de Veyrins. Elle commence avec Martin cité au XIIIesiècle pour s’éteindre au XVIIeavec Anne.

Toutefois, une ou deux générations manquent d’informations et nécessitent ainsi un complément de l’étude.

 

6 pages - 5 illustrations

André Devaux
26  - 

Onomastique et vocabulaire - Le prénom Hervé

Les trois pages Onomastique et Vocabulaire de ce numéro déclinent l’histoire d’Hervé sous différentes formes : étymologie, hagiographie, iconographie, ses attributs, formes linguistiques, popularité, vocable paroissial, prénoms, patronymes, toponymes, dictons, usages.

Et vous en saurez plus sur le véritable patronyme de l’écrivain Hervé Bazin (1911-1996), sur l’auteur savoyard d’origine, et illustrateur de bandes dessinées Hervé Khun (1977-), ainsi que sur Louis Auguste Florimond Roner dit Hervé (1825-1892), artiste aux multiples facettes puisque : compositeur, auteur dramatique, acteur, chanteur et metteur en scène.

Tout, tout, vous saurez tout sur Hervé !

3 pages et 9 illustrations

François Lefebvre
29  - 

Petite histoire d'une expropriation

L’histoire se passe dans le département de la Loire au cours de la réalisation du tronçon du chemin de fer reliant Saint-Héand à Pélussin et dont les travaux ont été initiés à la fin du XIXesiècle.

L’auteur narre un acte d’expropriation daté de 1900 et rempli avec désinvolture par un officier de justice.

1 page - 2 illustrations

Jean-Marc Berthéas
30  -  Paléographie - Prix fait sous seing privé Eric Syssau
34  - 

Sanctions contre trois protestants

L’auteur présente le texte intégral d’un arrêt du Parlement du Dauphiné , datant du 30 mars 1686, suite à une requête du Procureur général du Roy à l’encontre de trois individus présumés protestants . Deux marchands de soie désirant se rendre à Genève, et accompagnés d’un guide, passent près de Brangue où des paysans tentent de les arrêter car le bruit s’était répandu que les trois hommes étaient des protestants.

Quelques coups de pistolet et de fusil sont échangés entre les protagonistes faisant un blessé de part et d’autre. Le trio est capturé et ensuite jugé à Grenoble. La Cour les condamne à servir le Roy dans ses galères, le plus âgé écope d’une peine de 10 ans car il a contrevenu à l’Édit de Nantes, le plu jeune s’étant converti à la religion catholique est condamné à 5 ans de galère, peine également infligée au guide les ayant assistés pour tenter de sortir du royaume.

2 p. , 3 illustrations

Raymond Bargillat
36  -  RÉPONSES
39  - 

La vie d’une religieuse au XIXe siècle

Une ancêtre de l’auteur vivant à St Étienne est décédée en 1839 dans un hospice à Lyon , lieu choisi par la défunte car sa belle-sœur Claudine Deville y était religieuse de la Visitation sous le nom de sœur Marie-Régis. Cet article expose en détail les conditions de vie d’une religieuse visitandine de 1830 à 1880. Née en 1806 à St Étienne, Claudine a l’opportunité de faire un pèlerinage qui fait naître sa vocation religieuse, concrétisée en 1830 par son entrée au monastère de la Visitation situé à la Croix-Rousse à Lyon, en 1831 elle devient Sœur Marie-Régis. Dès 1837, elle est nommée surveillante puis on lui confie la direction du pensionnat.En 1840, Sœur Marie-Régis est nommée supérieure de la Communauté, responsabilité qu’elle abandonne en 1846. Lors des troubles du printemps 1848, elle aide beaucoup les religieuses à faire face aux barricades dressées devant l’entrée principale du monastère, de telle sorte qu’en mai 1849 elle est à nouveau élue supérieure des visitandines.

En 1850, Mère Marie-Régis s’implique activement dans le projet de construction d’un nouveau monastère sur la colline de Fourvière, l’installation de la communauté dans ce nouveau site a lieu en 1857.Sœur Marie-Régis est réélue supérieure en 1861, 1864, 1870 et 1873. En 1878, elle est opérée d’une tumeur cancéreuse au bras gauche, la guérison semble acquise mais une rechute survient en mai 1880 suivie de son décès le 25 octobre 1880.

Deux annexes sont dédiées aux terrains acquis pour édifier le nouveau couvent et à une notice généalogique de la famille Deville.

7 p., 8 illustrations

Éric Guiomar - SGLB
38  -  Courrier des lecteurs
56  -  Bibliographie et revue de presse Denis Bellon
49  -  Nouvelles des associations
46  -  Vu sur le Net Pierre Boiton
59  -  Table des matières
60  - 

Les sanatoriums des Petites- Roches

Page II Les sanatoriums des Petites Roches et le funiculaire, 2 illustrations

Histoire de la construction des trois sanatoriums et du funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet

Page 60 Suite, 3 illustrations

Page III Suite, 3 illustrations

Restructuration des trois sanatoriums et délocalisation dans la région greenobloise

P IV Suite, 4 illustrations

Abandon, démolition, renaturation

10 illustrations

Marie-France Chevallier

...et quelques brèves.

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