Site de l’union régionale des associations généalogiques Rhône-Alpes, affiliée à la Fédération Française de Généalogie

Centre d'Études Généalogiques Rhône-Alpes

Généalogie & Histoire


Flèche vers la gauche

Sommaire n° 197 - 4e trimestre 2023

Flèche vers la droite
II  -  La Saint-Sylvestre Monique Bonvallet
2  - 

La guerre de 1870-1871, une guerre un peu oubliée

La guerre de 1870, il y a eu 150 ans !

La candidature d’un petit cousin du roi de Prusse au trône d’Espagne inquiète la France. Napoléon III et notre pays, humiliés par une dépêche outrageuse, déclarent la guerre à la Prusse, le 19 juillet 1870.

 

Les états allemands forment une coalition avec la Prusse alors que la France n’est pas prête. Nos réservistes ainsi que les mobiles et la garde nationale sont appelés.

Les défaites françaises se succèdent puis, en septembre débute le siège de Paris, avec un large quart du pays occupé.

 

L’armistice général intervient le 15 février et la place de Belfort héroïque se rend.

Défaite traumatisante et humiliante pour la France… Perte de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine ; autres conséquences : la chute du Second Empire et l’insurrection de la Commune.

2 pages, 5 illustrations. cg

Claude Girard
4  - 

1870-71 : la ville de Vienne

 

Vienne participa à la défense de la France, comme d’autres bourgades patriotes.

Environ 2 000 mobiles de Vienne et de ses 8 cantons se rassemblèrent puis, partirent en septembre, direction Orléans et formèrent le 4e bataillon de mobiles de l’Isère. Le 28 novembre 1870, fut une journée terrible pour les Viennois.

Marches et combats se succédèrent avec des pertes. Dans la Sartre, les Viennois intégrés dans la division du général Pâris, partirent en retraite après des combats trop inégaux et les Allemands rentrèrent au Mans. Suite à l’armistice, ce fut le départ pour l’internement à Zurich.

Une centaine de francs-tireurs viennois rejoignirent l’Alsace avec une mission difficile.

La Garde nationale mobilisée : 3 000 hommes de la 5e légion quittèrent Vienne, début janvier 1871. Ils devaient rejoindre l’armée des Vosges mais, en Bourgogne ils reçurent l’ordre de stopper, les combats ayant cessés.

Les comités de secours et les œuvres de bienfaisance viennois ne faillirent pas à leur devoir ; ces organismes étaient essentiellement constitués d’un personnel féminin.

Des héros : Rochebrun, lieutenant-colonel viennois insolite, mourut héroïquement à Paris, ainsi que les capitaines Lerme d’Estrablin et Humbert de Terrebasse de Ville-sous-Anjou…

Vienne honora la mémoire de ses combattants morts pour la patrie en 1870-71, en édifiant un haut monument commémoratif dans le cimetière de la ville.

7 pages, 16 illustrations. cg

Claude Girard
11  - 

Petits bâtards

 

L’auteur de cette page humoristique, nous propose deux de ses poèmes :

 

Sur une branche de mon arbre, on imagine une généalogie qui sent bon le terroir du pays Roannais. Chaque strophe est prénommée, la 2e rime est une filiation, la 3e un portrait et la 4e un fait en un lieu.

 

Le petit bâtard, il concerne encore une filiation (à la recherche d’un père).

 

Et pour terminer une archive récréative…

1 page, 1 illustration. CG

Bernard Chazelle
12  - 

Une émeute contre le percepteur

En 1831, une réforme fiscale modifie les critères retenus pour établir l’impôt personnel et la contribution mobilière des contribuables ; en particulier, la taxe des portes et fenêtres doit être faite sur toutes les ouvertures imposables. Cette nouvelle disposition est très mal accueillie à Grenoble où le percepteur Chauvet est réputé pour sa dureté envers les contribuables qui se plaignent de l’exagération des relevés des portes et fenêtres faits par les agents du fisc.

Ce texte contient un extrait d’une lettre d’un négociant grenoblois adressée à un député et une partie d’un article publié par un journal local. Ces deux documents relatent l’annonce puis le déroulement d’une manifestation au centre de Grenoble le dimanche 18 décembre 1831, il s’agit principalement d’un charivari sous les fenêtres du percepteur Chauvet puis d’un autre fonctionnaire du fisc. Certains manifestants pénètrent dans l’appartement de Chauvet et jettent par les fenêtres les papiers et les registres qui s’y trouvaient, on y mit le feu au milieu de la rue en dansant et chantant la Carmagnole. La garde nationale arrivée en nombre insuffisant ne put rien faire pour limiter l’action des manifestants ; elle fut plus efficace le lendemain avec l’aide de la troupe en rétablissant le calme lorsqu’un nouveau groupe alla manifester devant le domicile d’un autre fonctionnaire du fisc. Un seul des manifestants ayant pénétré chez Chauvet est jugé sans être condamné par manque de preuves contre lui.

2 pages, 5 illustrations DS

Pascal Beyls
14  - 

Le drapeau révolutionnaire de Châtonnay

ne loi de juillet 1793 a permis une levée de volontaires soutenus par les municipalités, ceux de la commune de Châtonnay, dans le nord de l’Isère, ont fait faire un drapeau ‘’en soie frangé d’or’’ portant l’inscription en lettres d’or « Plutôt la mort que l’esclavage guerre aux tyrans 1793 ».

Ce drapeau est conservé comme drapeau communal, en 1834 des gardes nationaux de Châtonnay l’emportent à Bourgoin lors d’une cérémonie honorant le passage de l’un des fils de Louis-Philippe qui fut choqué en découvrant l’inscription. Pour se prémunir à l’avenir d’un ordre de destruction du drapeau, le commandant de la garde nationale de Châtonnay fait coudre sur son drapeau une enveloppe blanche cachant l’inscription révolutionnaire. Cette précaution sauva le drapeau en 1851 lors de la revue des détachements de la garde nationale par le futur Napoléon III de passage à Éclose. Le drapeau fut mis en danger en 1867 lors d’un conflit survenu à Châtonnay lors de l’élection du conseil municipal, des républicains convaincus le cachèrent jusqu’en 1878 où il est exposé lors d’une célébration de la III e République. Mis à l’abri dans une loge maçonnique à Vienne, le drapeau revient en mairie de Châtonnay en 19228, sous le régime de Vichy il est caché par des résistants.

2 pages, 3 illustrations DS

Jean-Luc Boulat
16  -  Notice questions
17  - 

QUESTIONS

questions 197

En cliquant sur l'image ci-contre vous accèderez aux questions parues dans le n° 197 de Généalogie & Histoire.

Merci de nous communiquer vos éventuelles réponses. Pour répondre à une question, il n'est pas nécessaire d'être abonné à la revue, il suffit de cliquer sur contact ou de nous écrire sur papier libre (les abonnés utiliserons de préférence la feuille de correspondance ou le courriel).

34 questions

20  - 

Faillite d‘un notaire fin XVIIIe s.

L’auteur relate avec minutie la faillite du notaire Pierre Desprez en activité de 1754 à 1784 à l’Arbresle (69). En 1755, il a épousé Marie Françoise Serancourt , ils ont eu de nombreux enfants dont l’entretien et l’éducation leur ont beaucoup coûté, ils sont très endettés et ont de nombreux créanciers. En 1784, à l’âge de 54 ans, P .Desprez est malade et il cède sa charge de notaire à son fils Benoît Marie.

En août 1785 débute le processus de faillite et de vente des biens des époux Desprez et Serancourt, puis la réalisation à Lyon chez Me Dupuy d’un contrat d’abandon entre leurs créanciers et leur fils qui les représente et établit le passif (36158 livres) et l’actif (50800 livres) de ses parents. Neuf créanciers sont alors présents ou représentés dont Louis Tranchant, négociant à Lyon, qui a lancé le processus de faillite en demandant la saisie des biens des époux Desprez et un sieur Peillon ( leur beau-frère) et leur gendre Chollet, notaire.

En date de janvier 1786, un ‘’bref’’ définit le processus de mise aux enchères des biens abandonnés par le susdit contrat et les acteurs qui vont le mettre en œuvre, il décrit les 10 biens concernés en les situant ( bâtiment, terres, vignoble).Les enchères commencent en février 1786 et s’achèvent en avril 1787, 8 séances sont nécessaires avec de nombreuses péripéties relatées en détail. Finalement la vente revient à Me Roch, procureur en Cour de Lyon, qui a offert 10890 livres pour les biens de P. Desprez et 930 livres pour ceux de sonépouse ; il a participé aux enchères pour le compte des sieurs Clerc et Champion avec lesquels est établi l’acte de vente du 14 juin 1787.

5 pages, 6 illustrations DS

Fernand Poncet
25  -  Onomastique et vocabulaire - Le prénom Etienne François Lefebvre
28  -  8e forum de généalogie Rhône- Alpes
30  -  Paléographie - Expédition d‘un bail à cheptel Éric Syssau
32  - 

Au-delà des sources de l‘état civil

L’auteur rappelle qu’une généalogie ascendante ne doit pas s’arrêter lorsqu’il n’existe plus d’actes d’état civil, l’enquête peut se poursuivre en exploitant les actes notariés, mine exceptionnelle d’informations.Pour continuer à remonter dans les générations, il faut rechercher des actes de notaires en agissant avec méthode , sagesse et une certaine rigueur.

L’auteur expose un cas pratique de recherche visant à reconstituer la famille noble de Barbon découverte lors de l’étude d’un couple Berangier/André vivant vers 1600/1640 à Monastir-sur-Gazelle en Haute-Loire. Dans un premier temps, l’auteur établit la liste de tous les notaires ayant exercé dans cette commune et aux alentours des dates encadrant les naissances des enfants du susdit couple. Les deux premiers actes essentiels liés à la famille Berangier/André sont le testament de Marguerite André en 1623 et son contrat de mariage avec Guillaume Berangier en 1605 . Ces actes montrent que la mère de Marguerite est une nommée Madeleine de Barbon, épouse du notaire Vital André . L’auteur collecte ensuite tous les actes concernant la famille de Barbon en notant bien les relations entre les individus cités . Nous découvrons de longs extraits de contrats de mariage, de donations, de testaments, de procurations et d’un inventaire après décès. La synthèse de tous ces documents permet d ‘établir la descendance de noble Jean de Barbon marié en 1530 avec noble Jeanne des Arcis, parents de 4 enfants dont Madeleine de Barbon, épouse de Vital André, et ses frères Jean et Sébastien de Barbon.

6 pages, 5 illustrations

Eric Moulin-Zinutti
38  -  RÉPONSES
40  - 

Vu sur le Net

Une actualité fournie ce trimestre :

  • Les archives d'alsace ont changé de site
  • A paris publication des registres des écoles primaires
  • Les archives diplomatiques du ministère des affaires étrangères sont disponibles avec deux million de vues
  • Archives de Savoie important ajout des minutes notariales de Tarentaise (1557 1868)
  • Achives nationales ,salle de lecture virtuelle  avec photos de face et de profil de nomades
  • ...
Pierre Boiton
43  - 

Nouvelles des associations

questions 197

En cliquant sur l'image ci-contre vous accèderez aux nouvelles des assotiations parues dans le n° 197 de Généalogie & Histoire.

 

54  - 

Bibliographie et revue de presse

  • Liste des livres décrits :

    • Le livre de la chaîne de Grenoble

    • Mon aventure généalogique de l’ouest paysan
      à l’empire carolingien- 
      Didier Artus

    • Lili, Marthe, Émile… pour que vive Gresse - Bernard Freydier

    Liste des revues décrites :

    • La revue française de généalogie n° 268

    • L’aventure des colporteurs des Alpes ;Laurence Fontaine

 

Denis Bellon
56  -  L‘arbre des péchés et les vœux de l‘équipe de rédaction Monique Bonvallet
55  - 

Courrier des lecteurs

Liste des sujets traités :

  •  L’Ordre de Malte et ses « preuves » d’admission : Madeleine Robin-Brosse
  • Complément d’information sur MARIE dans le département de la Loire: Bernard Guyot
IV  -  Calendrier du Petit Journal illustré Monique Bonvallet

...et quelques brèves.

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