Les preuves pour l‘ordre de Malte J.-
Nous sommes au XVIIesiècle. Avec l’exemple d’une famille forézienne de la paroisse de Verrières-en-bussy, descendants d’un grand-père Maître de poste, l’auteur narre comment obtenir de l’élévation sociale autre que celle acquise par les emplois juridiques. Il s’agit de la voix cléricale et en particulier l’admission dans l’ordre des hospitaliers.
Pour être admis dans l’un des 3 états de l’ordre de Malte : chevaliers, chapelains, ou servants d’armes, il faut apporter la preuve de sa noblesse ou de son honorabilité. La procédure est pointilleuse, des chevaliers sont missionnés pour vérifier auprès de 4 témoins choisis par le père du prétendant, que celui-ci répond à tous les critères requis, pièces justificatives à l’appui, dont les lettres de provision de l’ascendance du demandeur… Enfin, une dernière étape : la preuve secrète, une enquête à l’insu de la famille.
Ainsi le très jeune Pierre Parlet va être reçu frère chapelain, s’il poursuit ses études afin d’être ordonné prêtre. Hélas il décède à 14 ans et encore étudiant au collège des Révérends Pères de Montbrison.
L’ordre des templiers a été supprimée suite aux dérives inacceptables des guerriers… Mais les « preuves » de Malte archivées, puis numérisées notamment aux AD 69, sont devenues une mine d’or pour les généalogistes. L’auteur indique 3 liens, permettant de consulter en ligne ce remarquable travail .
6 pages, 7 illustrations. Cl. Girard