Site de l’union régionale des associations généalogiques Rhône-Alpes, affiliée à la Fédération Française de Généalogie

Centre d'Études Généalogiques Rhône-Alpes

Généalogie & Histoire


Flèche vers la gauche

Sommaire n° 150 - 2e trimestre 2012

Flèche vers la droite
II  -  Le lac de Grangent - La vallée engloutie
2  - 

La saga judiciaire des Teisseire

Cet article consacré aux nombreux épisodes judiciaires allant de 1719 à 1882 pour plusieurs générations de Teisseire dont le nom est associé à une célébre marque de sirops de fruits. Le liquoriste Mathieu Teisseire initie cette saga familiale en fondant en 1720 à Grenoble la distillerie éponyme produisant le Ratafia, boisson associée à un élixir de cerises et d’eau-de-vie. Le succès de l’entreprise conduit Mathieu à s’approvisionner en cerises sans respecter les ordonnances de police et en 1749, il est condamné deux fois à des amendes.

Des procès se succèdent entre les deux fils aînés de Mathieu devenus concurrents pour la production du Ratafia. En 1811, Camille Teisseire, petit-fils de Mathieu, voit l’aboutissement de 40 ans de procédures liées à un projet d’assèchement des marais entourant un grand domaine acheté en 1745 vers Poisat par son grand-père. Enfin, Léonce Teisseire, avocat et conseiller à la cour de Grenoble, petit-fils de Camille est poursuivi disciplinairement en 1882 devant la cour de cassation pour un projet avorté de duel avec Édouard Rey, maire de Grenoble.

En conclusion, on trouve une généalogie succincte de la descendance de Mathieu Teisseire.

 

4 pages, 10 illustrations et un encadré – résumé Denis Serve

Anne Bojon
6  - 

Le père Coton (1564-1626)

Le père Coton est le fils cadet de Guichard Coton, capitaine-châtelain de Néronde en Forez. Destiné à une carrière de jésuite, ses études sont orientées vers le droit, mais animé par une solide foi catholique Pierre entre au noviciat des jésuites ; il étudie à Rome et prononce ses vœux.

Prédicateur talentueux dès 1590, Pierre Coton exerce à Lyon, Roanne, Avignon et Marseille ; il s’attache à la conversion des huguenots. En 1603, Pierre Coton est envoyé comme prédicateur à la cour de France auprès du roi Henri IV dont il devient le confesseur en 1608. Henri IV lui confie l’éducation du dauphin, le futur Louis XIII, dont il est le confesseur jusqu’en 1617, date de sa disgrâce à la cour. De 1617 à 1620 le père Coton reprend ses activités de prédicateur à Lyon puis à Bordeaux où il devient recteur du collège avant d’être nommé supérieur des jésuites d’Aquitaine et enfin provincial de France de la Compagnie de Jésus de 1625 à sa mort à Paris en mars 1626.

La sépulture du père Coton est à Roanne dans la chapelle du collège construit en 1618 à son initiative.

L’article s’achève avec l’évocation du père Lachaise, également jésuite, confesseur de Louis XIV, et petit-neveu du père Coton.

 

5 pages et 16 illustrations – résumé Denis Serve

Claude Savard
12  - 

QUESTIONS

questions150

En cliquant sur l'image ci-contre vous accèderez aux questions parues dans le n° 150 de Généalogie & Histoire. Merci de nous communiquer vos éventuelles réponses. Pour répondre à une question, il n'est pas nécessaire d'être abonné à la revue, il suffit de cliquer sur contact ou de nous écrire sur papier libre (les abonnés utiliserons de préférence la feuille de correspondance ou le courriel).

320 questions

24  - 

Le livre d’heures du duc Louis de Savoie

Les livres d’heures sont des recueils d’offices et de prières à l’usage des fidèles, qui ne sont pas des livres officiels de la liturgie chrétienne. Le duc Amédée VIII de Savoie, père de Louis 1er de Savoie, est le commanditaire du « Livre d’heures du duc Louis de Savoie » probablement réalisé vers 1440 par deux peintres miniaturistes au service du duc.

D’après les connaisseurs de ce livre, dont l’original se trouve à la Bibliothèque Nationale à Paris, plusieurs paysages des miniatures seraient des reproductions de sites savoyards. Cette étude se rapporte à la planche XV représentant le duc Louis agenouillé devant la Sainte Trinité et contenant une vue miniature censée donner une représentation de Rumilly. L’auteur compare méthodiquement les principaux éléments de paysage de cette miniature avec ceux de l’espace concerné dans la mappe sarde de Rumilly en 1730 et il conclut que Rumilly est bien représenté dans ce livre essentiel de l’histoire savoyarde.

 

4 pages et 11 illustrations – résumé Denis Serve

Roland Mallinjoud
28  - 

Le roi du Petchili à Saint-Étienne

Le Petchili occupait une partie de l’actuelle province du Hebei au nord-est de la Chine en bordure de la mer Jaune sur le golfe de Bohai.

Le gouverneur de cette contrée (le roi du Petchili) était alors une sorte de ministre des affaires étrangères représentant l’empereur de Chine. Sa venue en France en juillet 1896 s’insère dans un contexte de modernisation de l’armée chinoise d’où l’intérêt porté principalement aux visites d’usines d’armement au Creusot et à Saint-Étienne.

Les chroniques de la presse d’époque sont utilisées par l’auteur pour faire revivre les aspects protocolaires, les banquets et le déroulement des visites dans les usines stéphanoises le tout agrémenté par divers apartés relatifs aux coutumes des visiteurs.

 

3 pages et 9 illustrations – résumé Denis Serve

André Pauze
30  -  Onomastique et vocabulaire
31  - 

Jean-Louis Ovize raconte « sa » guerre de 1870

Jean Thivend, généalogiste grenoblois, présente un document rédigé par son arrière-grand-père Jean-Louis Ovize, menuisier charpentier (1844-1933) relatant quelques faits de « sa » guerre de 1870-1871. Pontonnier dans le 16e régiment d’artillerie, le soldat Ovize détaille le long parcours qui le mène de Lyon à Angers en passant par Toul, Paris, Sedan, Givet, Fumay et Rouen en utilisant le train, une voie navigable et la marche. Incorporé dans l’armée de la Loire, Jean-Louis Ovize participe aux combats de Coulmiers, Patay et Vendôme en novembre et décembre 1870 avant d’être fait prisonnier par les prussiens ; mais il s’évade rapidement. Après la signature de l’armistice en janvier 1871, Jean-Louis Ovize est envoyé à Toulouse avant de rejoindre Lyon en avril 1871.

Plusieurs encadrés apportent les compléments historiques utiles pour mieux suivre le récit.

4 pages et 5 illustrations – résumé Denis Serve

Jean Thivend
34  -  Liste éclair Suzanne Pataud
36  -  Courrier des lecteurs
37  -  Un Américain descendant d’une famille de Montagne André Odoit
38  - 

Jean-Loup Ricord nous a quittés le 18 avril dernier

Ce texte est un hommage du comité de rédaction de Généalogie & Histoire, à Jean-Loup Ricord son secrétaire de rédaction depuis une dizaine d’années. D’origine marseillaise er grenoblois d’adoption, Jean-Loup Ricord était un généalogiste amateur ayant une grande passion pour l’histoire. Il a été l’un des pionniers du renouveau et du développement de la revue dans un local bien équipé grâce à ses indéniables qualités de rédacteur et d’animateur de l’équipe de bénévoles. Responsable de plusieurs rubriques, il participait assidûment aux assemblées générales des associations du CEGRA et aux divers forums, congrès et salons de généalogie. Chaque trimestre les réunions du comité de rédaction de la revue ont largement bénéficié de son énergie et de sa compétence, de sa disponibilité et de son efficacité, de son amour du travail bien fait dans une ambiance conviviale.

2 pages et 21 photos – résumé Denis Serve

40  - 

Paléographie : Livre de compte

Livre de compte - Saint-Marcellin (1622)

On ignore le nom du personnage qui a rédigé ce livre de compte, mais sa lecture nous apprend qu’il était propriétaire à Saint-Marcellin et disposait d’une certaine aisance financière.

L’intérêt de ce texte réside surtout dans l’écriture pas toujours facile à décrypter, cas assez fréquent au début du XVIIe
siècle.

2 pages dont la photo grand format de l'acte

Anne Bojon
42  - 

Les années noires de Saint-Barthélemy-du-Gua

En s’appuyant sur les archives communales du Gua, cette chronique rapporte les malheurs ayant frappé le village de Saint-Barthélemy de cette commune du Gua de 1826 à 1828. Après la sécheresse et le gel en 1826, un violent incendie survient le 29 mars 1827 au centre du village dont les maisons très proches ont des toits de chaume. Le sinistre concerne 13 maisons, l’église et la cure ; il provoque la mort de 2 personnes et d’environ 100 bêtes (moutons et chèvres).

L’auteur nous donne de larges extraits des rapports de gendarmerie et des courriers du maire au préfet pour réclamer une aide financière. Cette chronique villageoise contient le détail des sommes allouées aux sinistrés par la commission chargée de la distribution des secours et le montant du produit de quelques collectes. La lenteur de l’administration est évoquée ainsi que les préliminaires des travaux de réfection des toitures. Des malheurs frappent encore ce village en 1828 avec un orage terrible en juillet et des pluies torrentielles en septembre.

4 pages et 5 illustrations – résumé Denis Serve

Andrée Barras-Tixier
46  - 

Le mariage d’Henri IV et de Marie de Médicis

Cette chronique relate le mariage d’Henri IV avec Marie de Médicis à l’aide d’images, de transcriptions et d’extraits de textes issus du site internet des archives municipales de Lyon. Les événements évoqués vont du mariage par procuration célébré le 5 octobre 1600 dans la cathédrale de Florence à la bénédiction nuptiale du 17 décembre 1600 en la primatiale Saint Jean de Lyon. Marie Médicis et sa suite arrivent à Marseille le 3 novembre et remontent la vallée du Rhône pour rejoindre Lyon au début décembre.

Les textes sélectionnés rapportent les préoccupations d’Henri IV concernant le confort de ce voyage et l’organisation de l’accueil de la reine à Lyon. L’article s’achève avec l’acte de bénédiction nuptiale consigné dans le registre de l’église paroissiale de Sainte Croix et deux brefs témoignages rapportant la satisfaction d’Henri IV après sa première nuit conjugale.

4 pages et 8 illustrations – résumé Denis Serve

Francis Gros
50  -  RÉPONSES
61  -  La majorité matrimoniale Jean Gueydan
62  -  Nouvelles des associations
75  - 

Bibliographie

Liste des ouvrages décrits :

  • Jean-Jacques Rousseau, le sentiment et la pensée - Ouvrage collectif sous la direction d’Yves Mirodatos.

  • Rousseau, ses itinérances entre Rhône et Alpes - René Bourgeois

  • Jean-Jacques Rousseau à Grenoble, journal de l’avocat Bovier - Présenté par Catherine Cœuré et Jean Sgard

  • Le chevalier Bayard, vérité, erreurs, rumeurs - Marcel Fakhoury

  • L’album du petit colporteur - Chantal et Gilbert Maistre

  • Guide de lecture des cartes anciennes - Laurent Costa, Sandrine Robert

  • La Pierre et l’Écrit - Revue d’histoire et du patrimoine en Dauphiné - Ouvrage collectif sous la direction de René Favier

  • Saint-Égrève, Proveysieux, jadis - Jean-Michel Diébolt

      2 pages et 8 vignettes de couvertures

Marie-Hélène Dollon
76  -  Revue de presse Denis Bellon
III  -  Chambles et Essalois : des sentinelles

...et quelques brèves.

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